mercredi 30 décembre 2009
BIARRITZ S'ILLUMINE...
jeudi 17 décembre 2009
PINDORA(L)MA FIGURINES
PINDORA(L)MA
samedi 17 octobre 2009
PANDORA'S WORLD
jeudi 15 octobre 2009
PANDORA'S WORLD
lundi 5 octobre 2009
mercredi 23 septembre 2009
mardi 22 septembre 2009
OBAMA SONG
mercredi 9 septembre 2009
DAME BLANCHE AU STUDIO NOITARUGIF...!
Mercredi 9-9-9,
Sept heures du matin
Grand fracas!
Bruits de vases qui tombent...!
Somnolant encore,
Vacillant presque,
A la vue d'un Objet Volant Non-Identifié...
Dans le Studio Noitarugif
Chouette! Une Chouette!
Une artiste, oui !
Qui vole jusque derrière le piano
Souriez Madame
Dame Blanche,
Ou Chouette Effraie, c'est selon,
Prend la pose...
Et la vie suit son cours à l'Atelier
Des Arts et des Artistes,
A l'heure où je vous parle mes amis
Elle me tient toujours fidèle compagnie
Mon Amie est certes discrète
Mais à la présence-prégnante...
Elle repartira ce soir
C'est sûr
Lorsque ses petits yeux noirs
Se réveilleront
A la tombée du Noir,
Ce soir...
mardi 8 septembre 2009
QUEL JOUR SOMMES-NOUS DR SCHWEITZER ?
lundi 7 septembre 2009
EN ROBE BLANCHE
dimanche 6 septembre 2009
TEL UN LIT DE VISAGES SUR L'ECHIQUIER DU TEMPS
PHOTORAM'ART
lundi 31 août 2009
MirenL / MySpace
Images, Vidéos, Peintures, Dessins, Littérature...
(http://blogs.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog.ListAll&friendId=496621441)
lundi 24 août 2009
dimanche 23 août 2009
TEA PARTY
samedi 15 août 2009
dimanche 19 juillet 2009
PIANOENIMPROVISION
Un Film Chrom'Art by ETHEL MUNIZ
Pièce pour Piano
PIANO EN IMPROVISION A 4 MAINS
Improvisation : Miren LAXAGUE
Musique générique : TEMPUS EN ECHO
Composition # Interprétation : by ETHEL MUNIZ
Plateau : Studio NOITARUGIF
Photographie # Montage # Réalisation : by ETHEL MUNIZ
Collection NOITARUGIF # PeinLiMusic
MMIX
dimanche 12 juillet 2009
PRINCESS OF TEHRAN
Miren Laxague
Peinture sur châssis ovale
60 x 50 cm
MMIX
Special thanks to Shaghayegh Mazloomi
http://sirens.multiply.com
samedi 11 juillet 2009
mardi 7 juillet 2009
MA CLEF...?
Rating: | ★★★★★ |
Category: | Books |
Genre: | Arts & Photography |
Author: | Miren Laxague |
by Miren
Livre d'Artiste
62 pages en couleur,
17 x 24 cm,
MMX
NOLEAN EDITIONS
dimanche 17 mai 2009
dimanche 10 mai 2009
LA BUANDERIE DES SUAIRES
Je suis la lessiveuse parfois lessivée de Maison-Ancolia...
Toute la journée je lave et relave dans l'eau brûlante et savonneuse les heurts et malheurs de ses hôtes...
Ah vous savez j'aime bien ma vie... Et le concept de ma démarche est bien respectable et louable... Je fais mon travail et ce, avec un plaisir certain !
Il est vrai que je suis tout de même bien éprouvée lorsque dans ma cuve bouillante, les suaires de certains locataires d'ici sont si profondément incrustés, imprégnés, que je frotte, je frotte avec ma brosse de crin (à m'en arracher le cuir des mains) les salissures et moisissures -d’une typologie que je n’essaie pas d’identifier-, et l’écriture bouleversée des visages crispés et tordus PERSISTE à mon grand désarroi…!
Et j’essore, entortillant, nouant de toutes mes forces les linceuls devenus langes… ! Avant de les disposer précautionneusement sur mon séchoir-à-têtes de cerveaux lavés…
Je suis la lessiveuse veilleuse de Maison-Ancolia, je suis le maillon fort de cette communauté, et j’en suis si fière !
Mes amis, il me reste grandement de travail alors je retourne à ma buanderie des suaires, blanchisserie des soucis, javellisant et purifiant ad vitam aeternam!!!
ALLONGEE SUR MON LIT
Allongée sur mon lit
Je pense
Je ferme les yeux
Puis m'endors ?
Je marche jusqu'à la fenêtre
-De ma chambre noire-
Fermée ; Je l'ouvre
Je pose ma chaise à côté
Et grimpe...
Je respire l'air de la Nuit
C'est vif
C'est noir
C'est la liberté...
Mes pieds quittent le sol
Tandis que je me laisse
Tomber
Aspirer ?
Libérer...
Je sens le vide
Je ne chute pas
Je suis
Une plume qui s'envole
Tellement
Légère...
Ici tout est fort sombre
Le monde dort
En dessous
Je traverse
Champs et routes
D'en haut...
Je suis bien comme ça
Mais tout a son prix
C'est fini...
Ça commence...
Mes yeux pleurent
Celle qui n'est plus
Mais tristesse est douce
C'est la liberté
De l'âme...
SALLE POUR ESPERER...
Ce brouhaha dans la rue,
J’entends des voix dans la pièce d’à côté…
Ces vieux magazines tous usés d’yeux,
Les rideaux blanchis sur la face de lune,
Je suis
Dans la salle d’attente…
C’est long
Et « grisailleux »…
Par les vantaux de la fenêtre,
Je fixe les toits de la maison en face,
Sa cheminée cendre crache de la suie noire …
La ville d’en bas s’agite dans l’hiver qui pique,
Là où personne ne s’imagine…
Dans leur bruit,
Moi…
Quatre chaises vides,
D’une bâtisse pas bien droite,
Qui connaît tous les secrets,
Chuchotis des pensées
Transpirant du papier-peint,
Quelquefois…
Confusions des pensées,
Parfois…
Mais,
J’attends…
Solitude d’instants étirés…
Jusqu’à quand…?
Les gonds grincent
Les voix atones me ramènent
A ma réalité
Certes d’un autre réalisme
Que celui de cette pièce
En expectative…
En point d’orgue
Sans horloge…
QUELLE TEMPÊTE...!
Quelle tempête
Se déchaîne
S’engouffre
Dans les arbres pliés,
Hurlant de vent
Terrée au fond
De ma chambre
Je grelotte
En pensée
Bourrasque d’émois
Claquement des
Branches de jais
Nuit gonfle et souffle
C’est la tempête
Dans ma tête
Dehors, dedans
Serrant les dents
Sans chavirer
Mal au cœur
D’amour-propre
Un orgueil délogé
Dans son idée
Mais voici
La houle s’apaise
Je rouvre les yeux
Les volets et les lumières
Un instant trop duré
Enduré ainsi ?
C’est assez...
JE CROIS QUE...
J’avais pourtant
Mes yeux bien ouverts
Mes oreilles attentives
Au moindre des moindres
Bruissement étrange…
J’étais penchée
Sur la rive
Les pieds mouillant
Dans l’eau limpide et
Fraîche du torrent
Perpétuelle telle que...
J’ai vu mon reflet
Tout seul s’en aller
Ondoyant sous le miroir
Des gouttes qui l’attirent
Toujours plus loin de moi…
J’ai bien tenté de me lever
Mais la tête me tournait
Mes idées embrouillées
Brouillaient mes yeux embués
J’ai couru sur la berge...
J’ai bien tenté de
La faire revenir
J’ai même rêvé qu’elle
M’embrassait
Mais c’était juste
Puis le soleil m’a réveillé
Mon amie d’âme m’a souri
Mon Ophélie n’est-elle jamais partie ?
De lys en fleur…
LA BOÎTE...
Ne pense à sa boîte…
Je peux donc
Me permettre
D’entrouvrir
La mienne...
Ma boîte noire
Ma mémoire...
Je l’extirpe d’en bas
De ma bibliothèque
Je m’assieds sur le canapé
Placidement…
La boîte aux idées?
La boîte aux secrets?
La boîte aux rêves?
La boîte aux tourments?
Ouvrir, c'est s'engager
Dans le tourbillon
De ce que l'on ne peut plus
Maîtriser...
Des choses enfouies
Oubliées,
Ou plutôt rayées,
Effacées...
Tout
Revient
Avec la force
De la résurgence
De l’indigeste…
Prendre le risque
D’ouvrir
La boîte de Pandore ?
P-A-L-I-M-P-S-E-S-T-E
P
Palabre Pénélope Perte Persistance Personne Pluie Pollen Palanquin Partition Perpétuelle...
A
Aveuglément Annihilée Albertine Apprend Autodidacte Appel Arrachée Anonyme Affectée Arbrisseau...
L
Labyrinthe Larmoyante Longtemps Litanies Livides Laissant Labourer Loquet Lamellicorne Lapsus...
I
Icône Ignorance Imaginant Immatériel Inclination Irréversible Isolée Ivre Instable Innée...
M
Misère Manipule Méandres Mauves Minute Miroir Momifiée Monde Musc Mystère...
P
Prière Prêteur Poème Palais Philanthrope Pandore Papillon Paraître Poussière Parabole...
S
Sablonneux Sacrifice Sang Somnambule Sas Synopsis Servile Somptueux Spirale Source...
E
S
Semaille Salie Santal Sans-fil Sauterelle Schiste Secte Serpentée Sitôt Sucrée...
T
Tasse Tarentelle Tectonique Terminale Tilleul Toréer Tourmenter Transgresseur Traquée Trébuchante...
E
Eclipse Echo Effacer Empoisonnée Ego Echappée Et caetera Ether Envol Embellie...
ANNA
Comment parler de toi
Quand que les mots s’écrasent sur la vitre
Du train sans destination
Que nous avons pris
Et sans vraiment
En avoir conscience…
Par défaut…
Pour mon salut...
Et c’était
Mon dernier voyage
Je me l’étais
Juré …
L’on peut s’assoupir
Sans vigilance
Tu es assise à côté de moi
On a un peu discuté
Dévalé ensemble les mondes
Que l’on traîne
Enfin c’est surtout moi…
Et mes mondes…
Caressée par
Des chuchotements de caresses
Le bruit doux et lancinant
Sécurisant d’ici
Où je t’ai suivie
Je crois même que c’est toi
Qui m’a appelée
Quand je m’éloignais toute seule
Dans la ruelle de Crève-
Cœur….
Tendresse de mon ange
Ma maman, mon amie,
Mon autre moi-même…
Oui alors c’est vrai,
Je m’endors en paix
Maintenant…
C’est pour toi que j’écris tu sais,
Je virevolte autour des mots
Dans un nuage d’embruns
Qui se forme tout autour de moi
Adoucissant les contours des lames...
C’est toi mon tourbillon
Qui m’aspire
Au-dessus des toits…
Anna mon amie
D’envols,
De rêves,
Des yeux fermés,
Des joies sans failles,
Des trains sans arrivée,
Sinon celle
Que je voudrais
Quand je le voudrais
Bien...
LA CHAMBRE
...Cage flottant sur la furie des eaux
La vitre salie par des promesses atones
Sans mots, cherche-bruit à tâtons...
LE BANC...
LA MAISON DE POUPEE
Ou la maison des fantômes...
Elle est en papier
Et ses hôtes monotones...
Les aiguilles de l’horloge
Tournent à l’envers...
Les miroirs sont couverts
Des draps usés jaunes...
UN PETIT FLACON DE VERRE... BLEU
Éther grisant
Vapeurs, essences chromatiques
Enivrent mes narines
Wagon du temps suspendu
S'arrête dans la gare
Hagard
Sans fard
Trop tard je repars...
Les larmes de verre
Cristallisées
Dans cette eau amère
Iode aux ressac éphémère
S'enferre
Dans ses dents de mer
Enfer...
Ou madeleine
Mange de la mémoire
Le nez prompt à se perdre
Délicieusement dans le
Cellier aux mille
Souvenirs, armoire
Reste entrouverte
En fête...
Voleur d'odeurs
Senteurs par coeur
Parfum sans heures...
Un petit flacon de verre,
Bleu...
FEMME-PHASME
Brindille et diaphane
Cataleptique
Anorexique
Reine de cirque
Au scaphandre extra-lucide
Se dissimule
Résolument
Dissidente
D'un monde dissolu...
Votre corps s'extirpe
D'un corset
Aux baleines
D'ivoire,
Solitaire
D'un(e) pauvre être
Se débarrassant
En tortillant
Devenues
Étriquées et
Mais voyez,
D'une résilience
Une promiscuité
De vos ardeurs en
Hauts-les-coeurs
Les bonnes heures
MA CLEF...?
Ma clef n'ouvre qu'une porte,
N'enferme qu'une créature
Dans sa cellule calfeutrée,
N'affranchit que son captif
De sa geôle de verre,
Ne cache aux regards
Que leurs propres désirs
Ne désire nulle autre chose
Que susciter quelque énigme
A verrous...
Ma clef-fée veille à ma paisibilité
Elle métamorphose son crochet-clef
A chaque cycle lunaire entamé,
Il n'existe pas un passepartout
Qui puisse avoir raison de
Ma Boîte-de-Pandore...
Ainsi la clef de voûte
Mienne
Claquemure
En insondables
Desseins de serrures
Et autres armures
Le miroir sans tain
De mon âme
Errant cireuse
Dans sa
Pupille d'or
LE PLONGEOIR
C'est un endroit très étroit
Où l'on se pose
Les vraies questions
Face-à-face avec ses doutes
Délation, abnégation,
Corruption...
J'oscille, je vacille
Je cille, j'hésite
La tentation d'arrêter
Ce frisson de vertige
Me fige...
Mon corps a un peu froid
Et chaud, bouillonne
Se cabre, s'élance
Je sens un semblable
Alors j’avance
Et tous les argonautes
Mer
CE TEMPS...
Ce temps qui passe
En heures lasses
Une pince de bois
Cramponne crânement
L’étendoir indolent
Des peaux ridées…
Os longs et
Bas usés, jambes lasses
Divagations hermé(neu)tiques
Interprétées par…
Toujours la même...
Demain : trente ans
Et toujours les mêmes
Anathèmes
Érythèmes
Où le bât blesse…
Ma vie est en point de suspension
Je nais, je meurs…
Renais encore et puis re-meurs
Mais finis toujours par renaître…
Je voudrais être
Une vie en
Sucre d’orge
Qui
Finirait par
Lors de
Dernier et lucide
Claquement
De langue
Vermeille…
dimanche 5 avril 2009
LA FUNAMBULE...
Acrylique sur toile
46 x 38 cm
Châssis ovale
20 x 30 cm
Collection PeinLiMusic
MMIX
C'est une histoire sans début et sans fin...
La vie d'une femme-phasme aux ailes atrophiées...
Une somnambule funambulesque qui se cogne
Et déambule tant bien que mal
Dans un corridor aux parois de velours râpé rouge...
En fait c'est un profond placard où elle est recluse...
Depuis combien de temps ?
Je ne saurais le dire...
Oui, l'insecte hagard prisonnier de cette fiole de vide creux, c'est moi...
Et ma vie "dorée" de captive donnerait un goût d'amertume
A tous les témoins invisibles qui m’accompagneraient durant ma détention arbitraire…
Opiniâtre je le suis, parce que je n'ai de cesse
De tambouriner les murs de cette cellule opaque.
Pour respirer un peu je m'imagine
Combien il doit être doux de s'évader
De ma geôle de feutre.
Une passe-muraille fantomatique
Qui fendrait comme une lame
Ces murs de cotons diablement épais
Que j’exècre aujourd’hui…
C’était un cocon,
Mais plus je grandis et développe mon corps-chrysalide,
Plus j’étouffe dans ce scaphandre atone.
Mes perceptions s’accroissent tandis que psychiquement je régresse de ma non-évolution spirituelle…
Je veux une voûte céleste de culture,
Un chant que je hurlerais de mes pleins poumons de sauterelle-bègue,
Des échos,
Des semblables dissemblables,
Je ne veux plus de ma solitude, je veux vivre … !
Cette nuit c’est sûr je m’endormirai
Et lors de ma déambulation nocturne
Je m’enfuirai pour toujours de cette boîte de Pandore,
Je suis l’espoir ! Ou du moins, j’ai espoir… !
LA SOMNAMBULE QUI DEAMBULE...
La vie d'une femme-phasme aux ailes atrophiées...
Une somnambule funambulesque qui se cogne
Et déambule tant bien que mal
Dans un corridor aux parois de velours râpé rouge...
En fait c'est un profond placard où elle est recluse...
Depuis combien de temps ?
Je ne saurais le dire...
Oui, l'insecte hagard prisonnier de cette fiole de vide creux, c'est moi...
Et ma vie "dorée" de captive donnerait un goût d'amertume
A tous les témoins invisibles qui m’accompagneraient durant ma détention arbitraire…
Opiniâtre je le suis, parce que je n'ai de cesse
De tambouriner les murs de cette cellule opaque.
Pour respirer un peu je m'imagine
Combien il doit être doux de s'évader
De ma geôle de feutre.
Une passe-muraille fantomatique
Qui fendrait comme une lame
Ces murs de cotons diablement épais
Que j’exècre aujourd’hui…
C’était un cocon,
Mais plus je grandis et développe mon corps-chrysalide,
Plus j’étouffe dans ce scaphandre atone.
Mes perceptions s’accroissent tandis que psychiquement je régresse de ma non-évolution spirituelle…
Je veux une voûte céleste de culture,
Un chant que je hurlerais de mes pleins poumons de sauterelle-bègue,
Des échos,
Des semblables dissemblables,
Je ne veux plus de ma solitude, je veux vivre … !
Cette nuit c’est sûr je m’endormirai
Et lors de ma déambulation nocturne
Je m’enfuirai pour toujours de cette boîte de Pandore,
Je suis l’espoir ! Ou du moins, j’ai espoir… !
vendredi 3 avril 2009
PREMIER JOUR...
J’y reviens toutes les nuits.
Je visite la maison pièce après pièce,
Nuit de songe après nuit de songe…"
Aujourd’hui c’est mon premier jour ici.
Je viens d’arriver, je suis un peu perdue…
Je ne me rends pas bien compte.
Je sais juste que
Je suis assise sur mon lit,
Que les volets sont fermés
Et la chambre sombre.
J’ai une petite lampe de chevet
Et un livre sur la table de nuit.
Il doit être tard.
Le silence est opaque comme
Celui de la nuit profonde et bien entamée…
Pourquoi suis-je ici ?
Je me souviens juste
Que de me souvenir est vain…
Je me sens vide…
Et un peu oppressée avec ces volets clos...
Je vais les entrouvrir au moins un peu.
Je fais tourner le crochet qui grince
Tout doucement et sans trop de bruit…
Et pousse lentement les volets
Pour faire rentrer un filet d’air
Dans cette petite pièce calfeutrée…
La nuit est tiède
Au-devant de moi….
Enhardie par l’air obscur et doux
J’enfourche le petit rebord.
Je suis maintenant assise,
Les pieds flottant dans le vide…
Je ne me souviens pas
Ni même à quel étage.
J’ai l’esprit bien embrumé
Pour me souvenir de ces détails
Mais bien enclin à sentir
La douce brise sur mon front.
Je ne veux plus rester dans cette chambre,
Je vais faire juste un petit saut en avant
Et communier entièrement avec l’atmosphère
De quiétude ici en dehors…
J’ai du perdre connaissance.
De l’herbe mouillée
Depuis combien de temps suis-je ici ?
Sans avoir la réponse, je me relève
Mais ma chemise de nuit
Est trempée et glacée.
Je lève les yeux
Je remarque de la lumière
Il me faut rentrer,
On doit se demander
-Pas vraiment partie!...
Juste prendre un peu d’air...
Je m’approche à tâtons de la porte que
Je sais être celle de l’entrée…
Vite je remonte il fait si froid….
"Je suis alors témoin d’une bien étrange scène.
elle me semble fort singulière...
De son troisième étage...
elle réapparaît à sa fenêtre et
Comme un ange sans ailes...
Elle remonte, s'envole, retombe...
Sans réaliser sa pesanteur,
Remonte, s'envole, retombe...
Sans réaliser le sens de sa chute,
Ni cette réalité dépourvue de fin...
C'est ainsi dans la Maison des Ancolies...
jeudi 2 avril 2009
IN UTERO
vendredi 27 mars 2009
samedi 21 mars 2009
EN POINT D'ORGUE...
dimanche 15 mars 2009
L'ECHIQUIER DES MOTS...
Tel un lit de visages sur l'échiquier des mots...
LIVRE EN PAGES-TOILES
46 x 38 cm
Acrylique sur toile
Viendront l'un après l'autre,
Dix portraits de Femmes et d'Hommes de Lettres.
Lou ANDREAS-SALOME (1861-1937)
Victor HUGO (1802-1885)
Anaïs NIN (1903-1977)
Antonin ARTAUD (1896-1948)
Anne FRANCK (1929-1945)
Marcel PROUST (1872-1922)
Aimé CESAIRE (1913-2008)
Virginia WOOLF (1882-1941)
A suivre...
dimanche 1 mars 2009
MAISON-ANCOLIA
jeudi 12 février 2009
FEU LE PETIT BOIS...
Photographie
30 x 40 cm
Par Miren Laxague.
Photographies d'une performance réalisée dans une petite forêt qui se trouvait dans la commune d'Aïcirits, dans le Pays-basque intérieur.
1er semestre 1999
Les arbres ont résisté à la tempête qui se produisit quelques mois plus tard mais malheureusement pas à la main des hommes...
Les arbres sont nos mémoires...
lundi 2 février 2009
LES LOGES DE MON CERVEAU...
Etude de phrénologie "Art-sans-hasard" appliquée
Aquarelle sur papier 300g
Collection NOITARUGIF
MMIX
1. Vestibule d’entrée à Utopia…
2. Grand-salon pour reposer les questions sans réponses…
3. Salle-à-dévorer des repas gargantuesques…
4. Salle de billard pour des duels manichéens…
5. Fumoir-cellule pour les persistants…
6. Salon des Dames pour conversations privées…
7. Petit vestibule sas de décompression…
8. Bibliothèque de rencontres avec de grands maîtres…
9. Petit salon (ancienne chapelle de cultes incroyables)…
10. Bureau pour rédiger toutes les correspondances sans correspondant …
11. Cuisine très équipée sans aucun marmiton
12. Cellier ou salle des épices des mille-et-un coins du monde…
13. Arrière-cuisine dans laquelle on ne se prive de goûter tous les mets en avant-première…
14. Chambre jaune pour les audacieux…
15. Chambre bleue pour les mélancoliques…
16. Chambre verte pour les fous…
17. Chambre face-lune pour les rêveurs…
18 et 19. Chambre-suite… à suivre…
20. Petit escalier des pas feutrés…
21. Petite terrasse donnant sur l’allée de rhododendrons…
22. Cave composée exclusivement de vins nobles papaux…
23. Grand escalier descendu nu c’est selon dada …
24. Salle-de-bain mauve …
25. Le bain-maure ou hammam…
Et pour finir,…
26. Placard noir où l’on enferme-à-double-tours tout ce qui importune… !!! (ML)
jeudi 15 janvier 2009
VOYAGE DANS LE TEMPS...!
Photographie d'Ethel Muniz
Photographies de Miren Laxague
Plateau :
Hôtel Lacoste (XVème siècle)
Pézenas (Hérault) - France
Participation spéciale de l'artiste Ethel Muniz
Collection NOITARUGIF
MMIX
"Le temps chuchote des mots au coin des murs
Les pièces nues susurrent leurs quatre volontés
La lumière darde son âme en ce cachot invisible
Le clair-obscur révèle les beautés non pressenties..." (ML)