mercredi 30 décembre 2009

BIARRITZ S'ILLUMINE...

Ce soir
19h00
30 décembre 2009
Biarritz...
 
Un temps d'une douceur irréelle
Des couleurs, des lumières, des enfants, de la magie...
 
Pour vous...
 
Photographies by Miren
 
 

jeudi 17 décembre 2009

PINDORA(L)MA FIGURINES




Dix statuettes

Dessins 10 x 15 cm
Encre de Chine et Café
Papier à Grain Canson Aquarelle 300g/m²
Les dessins seront encadrés de passe-partouts bleu-gris avec cadre de format 18 x 24 cm

PINDORA(L)MA

Début de mon travail pour l'exposition
PindOrA(l)ma
Ou
La Découverte d'un Nouveau Monde,
de son Espace-Temps
de ses Habitants
de ses Coutumes
de ses Rêves
de sa Poésie...
 
PINDORAMA
"Est le nom donné aux terres originelles qui constituèrent le Brésil lors de la colonisation du continent américain"
 
Pindorama (em tupi-guarani pindó-rama ou pindó-retama, "terra/lugar/região das palmeiras") é uma designação pré-cabralina dada a regiões que mais tarde, formariam o Brasil. Por extensão de significado, é o nome indígena por excelência desse país sul-americano.

samedi 17 octobre 2009

PANDORA'S WORLD




Un Film-Conte by Miren Laxague
Musique : Tempus Tea Time
Composition # Interprétation : by Ethel Muniz
Dessin # Montage # Réalisation : by Miren Laxague
Collection Noitarugif # PeinLiMusic
MMIX

jeudi 15 octobre 2009

PANDORA'S WORLD




Miren Laxague
Aquarelles
Animation en quarante-quatre planches
Collection NOITARUGIF
MMIX

PS : détail technique
Visionner l'animation "Pandora's World" en "Zoom In"

lundi 5 octobre 2009

mercredi 23 septembre 2009

mardi 22 septembre 2009

OBAMA SONG




Un Film Ala'Obama by MirenL
Musique : OBAMA SONG
Composition # Interprétation : by ETHEL MUNIZ
Photographie # Montage # Réalisation : by MirenL
Collection NOITARUGIF# PeinLiMusic
MMIX

mercredi 9 septembre 2009

DAME BLANCHE AU STUDIO NOITARUGIF...!




Mercredi 9-9-9,
Sept heures du matin
Grand fracas!
Bruits de vases qui tombent...!
Somnolant encore,
Vacillant presque,
A la vue d'un Objet Volant Non-Identifié...
Dans le Studio Noitarugif
Chouette! Une Chouette!
Une artiste, oui !
Qui vole jusque derrière le piano
Souriez Madame
Dame Blanche,
Ou Chouette Effraie, c'est selon,
Prend la pose...
Et la vie suit son cours à l'Atelier
Des Arts et des Artistes,
A l'heure où je vous parle mes amis
Elle me tient toujours fidèle compagnie
Mon Amie est certes discrète
Mais à la présence-prégnante...
Elle repartira ce soir
C'est sûr
Lorsque ses petits yeux noirs
Se réveilleront
A la tombée du Noir,
Ce soir...

mardi 8 septembre 2009

QUEL JOUR SOMMES-NOUS DR SCHWEITZER ?




Un Film Déambulation by MIREN LAXAGUE
Musique : ORGAN SILENCE OF PIANO
Composition # Interprétation : by ETHEL MUNIZ
Peinture : MIREN LAXAGUE
146 x 114 cm
Photographie # Montage # Réalisation : by MIREN LAXAGUE
Collection NOITARUGIF # PeinLiMusic
MMIX

lundi 7 septembre 2009

EN ROBE BLANCHE




Miren Laxague
Peinture sur châssis ovale
60 x 50 cm
MMIX

Merci à Cassandre

Portrait à la Sanguine
Miren par Cassandre
MMIX

dimanche 6 septembre 2009

TEL UN LIT DE VISAGES SUR L'ECHIQUIER DU TEMPS




Un Film Chrom'Art by Miren Laxague
Caméra : Ethel Muniz
Peintures : Miren Laxague
Musique : CAHIER MAISON-ANCOLIA
Composition # Interprétation : Ethel Muniz
Réalisation # Montage : Miren Laxague
Collection : NOITARUGIF # PeinLiMusic
MMIX

PHOTORAM'ART




Miren Laxague
Photographies Noir & Blanc
Plateau : Atelier NOITARUGIF
Collection NOITARUGIF # PeinLiMusic
MMIX

lundi 24 août 2009

AND I SEND...




Un Très-Court by Miren LAXAGUE
Music by ETHEL MUNIZ
Collection NOITARUGIF # PeinLiMusic
MMIX

dimanche 23 août 2009

TEA PARTY




Un Film Infusable by Miren LAXAGUE
Musique : Pièce pour Piano
TEMPUS TEA TIME
Composition # Interprétation : by ETHEL MUNIZ
Image # Montage # Réalisation : by Miren LAXAGUE
Collection NOITARUGIF # PeinLiMusic
MMIX

samedi 15 août 2009

ReBirth




Acrylique sur toile
120 x 40 cm
Collection NOITARUGIF
MMIX

dimanche 19 juillet 2009

PIANOENIMPROVISION




Un Film Chrom'Art by ETHEL MUNIZ
Pièce pour Piano
PIANO EN IMPROVISION A 4 MAINS
Improvisation : Miren LAXAGUE
Musique générique : TEMPUS EN ECHO
Composition # Interprétation : by ETHEL MUNIZ
Plateau : Studio NOITARUGIF
Photographie # Montage # Réalisation : by ETHEL MUNIZ
Collection NOITARUGIF # PeinLiMusic
MMIX

dimanche 12 juillet 2009

PRINCESS OF TEHRAN




Miren Laxague
Peinture sur châssis ovale
60 x 50 cm
MMIX

Special thanks to Shaghayegh Mazloomi
http://sirens.multiply.com

samedi 11 juillet 2009

CECI N'EST PAS...




... UN MAGRITTE...
Miren Laxague
Peinture sur Miroir (Diam : 20 cm)
Miroir sur bois
41 x 33 cm
MMIX

mardi 7 juillet 2009

MA CLEF...?

Rating:★★★★★
Category:Books
Genre: Arts & Photography
Author:Miren Laxague
Dessins et Poèmes
by Miren

Livre d'Artiste
62 pages en couleur,
17 x 24 cm,
MMX
NOLEAN EDITIONS

dimanche 17 mai 2009

dimanche 10 mai 2009

LA BUANDERIE DES SUAIRES

Je suis la lessiveuse parfois lessivée de Maison-Ancolia...


Toute la journée je lave et relave dans l'eau brûlante et savonneuse les heurts et malheurs de ses hôtes...

Certes, parfois je découvre des linges fort clairs et sans trop de taches, et ma tâche est alors de les rendre chirurgicalement liliaux (oui, qui ont la blancheur immaculée du lys)... Ou du moins tendre vers cette utopie de paradis blanc (mon but avoué).

Ah vous savez j'aime bien ma vie... Et le concept de ma démarche est bien respectable et louable... Je fais mon travail et ce, avec un plaisir certain !
Il est vrai que je suis tout de même bien éprouvée lorsque dans ma cuve bouillante, les suaires de certains locataires d'ici sont si profondément incrustés, imprégnés, que je frotte, je frotte avec ma brosse de crin (à m'en arracher le cuir des mains) les salissures et moisissures -d’une typologie que je n’essaie pas d’identifier-, et l’écriture bouleversée des visages crispés et tordus PERSISTE à mon grand désarroi…!
 
Je veux nettoyer, effacer, rendre leur enfance à mes protégés, -comme j’aime à les appeler, tant je les connais à travers leurs empreintes intimes-, pour eux, une seconde vie démarrant sur des bases saines et claires…
Et j’essore, entortillant, nouant de toutes mes forces les linceuls devenus langes… ! Avant de les disposer précautionneusement sur mon séchoir-à-têtes de cerveaux lavés…
Je suis la lessiveuse veilleuse de Maison-Ancolia, je suis le maillon fort de cette communauté, et j’en suis si fière !
Mes amis, il me reste grandement de travail alors je retourne à ma buanderie des suaires, blanchisserie des soucis, javellisant et purifiant ad vitam aeternam!!!

ALLONGEE SUR MON LIT

Allongée sur mon lit
Je pense
Je ferme les yeux
Puis m'endors ?

Je marche jusqu'à la fenêtre
-De ma chambre noire-
Fermée ;
Je l'ouvre
Je pose ma chaise à côté
Et grimpe...

Je respire l'air de la Nuit
C'est vif
C'est noir
C'est la liberté...

Mes pieds quittent le sol
Tandis que je me laisse
Tomber
Aspirer ?
Libérer...

Je sens le vide
Je ne chute pas
Je suis
Une plume qui s'envole
Tellement
Légère...

Ici tout est fort sombre
Le monde dort
En dessous
Je traverse
Champs et routes
D'en haut...

Je suis bien comme ça
Mais tout a son prix
C'est fini...
Ça commence...

Mes yeux pleurent
Celle qui n'est plus
Mais tristesse est douce
C'est la liberté
De l'âme...

SALLE POUR ESPERER...

Ces chaises qui se meuvent et craquent,
Ce brouhaha dans la rue,
J’entends des voix dans la pièce d’à côté…
Ces vieux magazines tous usés d’yeux,
Les rideaux blanchis sur la face de lune,
Je suis
Dans la salle d’attente…
C’est long
Et « grisailleux »…

Par les vantaux de la fenêtre,
Je fixe les toits de la maison en face,
Sa cheminée cendre crache de la suie noire …
La ville d’en bas s’agite dans l’hiver qui pique,
Là où personne ne s’imagine…
Dans leur bruit,
Moi…

Quatre chaises vides,
Quatre chaises penchées,
D’une bâtisse pas bien droite,
Qui connaît tous les secrets,
Chuchotis des pensées
Transpirant du papier-peint,
Quelquefois…
Confusions des pensées,
Parfois…

Mais,
J’attends…
Solitude d’instants étirés…
Jusqu’à quand…?

Les gonds grincent
Les voix atones me ramènent
A ma réalité
Certes d’un autre réalisme
Que celui de cette pièce
En expectative…
En point d’orgue
Sans horloge…

QUELLE TEMPÊTE...!

Quelle tempête
Se déchaîne
S’engouffre
Dans les arbres pliés,
Hurlant de vent

Terrée au fond
De ma chambre
Je grelotte
En pensée

Bourrasque d’émois
Claquement des
Branches de jais
Nuit gonfle et souffle
C’est la tempête
Dans ma tête

Dehors, dedans
Serrant les dents
Sans chavirer
Mal au cœur
D’amour-propre
Un orgueil délogé
Dans son idée

Mais voici
La houle s’apaise
Je rouvre les yeux
Les volets et les lumières
Un instant trop duré
Enduré ainsi ?
C’est assez...

JE CROIS QUE...

...Ophélia s’est noyée ce soir…

J’avais pourtant
Mes yeux bien ouverts
Mes oreilles attentives
Au moindre des moindres
Bruissement étrange…

J’étais penchée
Sur la rive
Les pieds mouillant
Dans l’eau limpide et
Fraîche du torrent
Perpétuelle telle que...

J’ai du m’endormir…

J’ai vu mon reflet
Tout seul s’en aller
Ondoyant sous le miroir
Des gouttes qui l’attirent
Toujours plus loin de moi…

J’ai bien tenté de me lever
Mais la tête me tournait
Mes idées embrouillées
Brouillaient mes yeux embués
J’ai couru sur la berge...

Mais Ophélie est partie
Dans l'onde ravisseuse…

Je crois bien qu'elle
S'est noyée
Ce soir...

J’ai bien tenté de
La faire revenir
J’ai même rêvé qu’elle
M’embrassait
Mais c’était juste
Un peu de rosée
De brume de ruisseau…

Puis le soleil m’a réveillé
Mon amie d’âme m’a souri
Mon Ophélie n’est-elle jamais partie ?

Ma tête est lourde
Mes yeux sourds...
Et je m’endors dans son odeur
De lys en fleur…

J'ai eu si peur...

LA BOÎTE...

Personne aujourd’hui
Ne pense à sa boîte…

Je peux donc
Me permettre
D’entrouvrir
La mienne...

Ma boîte noire
Ma mémoire...

Je l’extirpe d’en bas
De ma bibliothèque
Je m’assieds sur le canapé
Placidement…

La boîte aux idées?
La boîte aux secrets?
La boîte aux rêves?
La boîte aux tourments?

Ouvrir, c'est s'engager
Dans le tourbillon
De ce que l'on ne peut plus
Maîtriser...

Des choses enfouies
Oubliées,
Ou plutôt rayées,
Effacées...

Tout
Revient
Avec la force
De la résurgence
De l’indigeste…

Prendre le risque
D’ouvrir

La boîte de Pandore ?

(Dans dix ans peut-être...)

P-A-L-I-M-P-S-E-S-T-E

 P


Palabre Pénélope Perte Persistance Personne Pluie Pollen Palanquin Partition Perpétuelle...


A

Aveuglément Annihilée Albertine Apprend Autodidacte Appel Arrachée Anonyme Affectée Arbrisseau...


L

Labyrinthe Larmoyante Longtemps Litanies Livides Laissant Labourer Loquet Lamellicorne Lapsus...

I

Icône Ignorance Imaginant Immatériel Inclination Irréversible Isolée Ivre Instable Innée...


M

Misère Manipule Méandres Mauves Minute Miroir Momifiée Monde Musc Mystère...


P

Prière Prêteur Poème Palais Philanthrope Pandore Papillon Paraître Poussière Parabole...


S

Sablonneux Sacrifice Sang Somnambule Sas Synopsis Servile Somptueux Spirale Source...


E

 
Empreinte Ensemble Ecorcher Ecorce Enveloppe Esthète Etang Etant Emu Exultante...


S

Semaille Salie Santal Sans-fil Sauterelle Schiste Secte Serpentée Sitôt Sucrée...


T

Tasse Tarentelle Tectonique Terminale Tilleul Toréer Tourmenter Transgresseur Traquée Trébuchante...


E

Eclipse Echo Effacer Empoisonnée Ego Echappée Et caetera Ether Envol Embellie...

ANNA

Comment parler de toi
Quand que les mots s’écrasent sur la vitre
Du train sans destination
Que nous avons pris
Et sans vraiment
En avoir conscience…
Par défaut…
Pour mon salut...
Et c’était
Mon dernier voyage
Je me l’étais
Juré …

C’est un voyage pendant lequel
L’on peut s’assoupir
Sans vigilance
Tu es assise à côté de moi
On a un peu discuté
Dévalé ensemble les mondes
Que l’on traîne
Enfin c’est surtout moi…
Et mes mondes…

Caressée par
Des chuchotements de caresses
Le bruit doux et lancinant
Sécurisant d’ici
Où je t’ai suivie
Je crois même que c’est toi
Qui m’a appelée
Quand je m’éloignais toute seule
Dans la ruelle de Crève-
Cœur….

Tendresse de mon ange
Ma maman, mon amie,
Mon autre moi-même…
Oui alors c’est vrai,
Je m’endors en paix
Maintenant…

C’est pour toi que j’écris tu sais,
Je virevolte autour des mots
Dans un nuage d’embruns
Qui se forme tout autour de moi
Adoucissant les contours des lames...
C’est toi mon tourbillon
Qui m’aspire
Au-dessus des toits…

Anna mon amie
D’envols,
De rêves,
Des yeux fermés,
Des joies sans failles,
Des trains sans arrivée,
Sinon celle
Que je voudrais
Quand je le voudrais
Bien...

LA CHAMBRE

...Cage flottant sur la furie des eaux

Le ciel par là semble moins obscur

La vitre salie par des promesses atones

Sans mots, cherche-bruit à tâtons...

LE BANC...

J’aime que l’on s’asseye Ici et Prenne un peu de temps Pour réfléchir Il est cinq heures cet après-midi Les enfants sortent de l’école Ils aiment bien passer par mon parc L’après-midi s’étire en fin de journée chaude C’est juste paisible…

LA MAISON DE POUPEE

La Maison de Poupée

Ou la maison des fantômes...

Elle est en papier

Et ses hôtes monotones...

Les aiguilles de l’horloge

Tournent à l’envers...

Les miroirs sont couverts

Des draps usés jaunes...

UN PETIT FLACON DE VERRE... BLEU

 

Éther grisant

Flacon, fiole, vasque, coffret de verre,
Bleu
Comme ton regard
Qui baisse les yeux
Indigo,
Indigné de trop en dire
Mais digne d'être...


Vapeurs, essences chromatiques
Enivrent mes narines
Wagon du temps suspendu
S'arrête dans la gare
Hagard
Sans fard
Trop tard je repars...

Les larmes de verre
Cristallisées
Dans cette eau amère
Iode aux ressac éphémère
S'enferre
Dans ses dents de mer
Enfer...

Ou madeleine
Mange de la mémoire
Le nez prompt à se perdre
Délicieusement dans le
Cellier aux mille
Souvenirs, armoire
Reste entrouverte
En fête...

Voleur d'odeurs
Senteurs par coeur
Parfum sans heures...

Un petit flacon de verre,
Bleu...

FEMME-PHASME

Femme ou Phasme
Brindille et diaphane
Cataleptique
Anorexique
Reine de cirque
Au scaphandre extra-lucide
Se dissimule
Résolument
Dissidente
D'un monde dissolu...

Votre corps s'extirpe
D'un corset
Aux baleines
D'ivoire,
Déboires
D'une mue
Solitaire
D'un(e) pauvre être
Se débarrassant
En tortillant
De ses guêtres
Devenues
Étriquées et
Désuètes...

Mais voyez,
C’est pour vous
La chance
D'une résilience
Aux désirs denses ...
Échapper à
Une promiscuité
Mal engagée
Avec vous-même...
Ainsi
N’ayez pas peur
De vos ardeurs en
Hauts-les-coeurs
D'âmes
Dardant
Les bonnes heures
D'un bonheur
Sans heurts
Sinon
Esquives lascives
D'une
Femme-Phasme
En substance
Exquise...

MA CLEF...?

Ma clef n'ouvre qu'une porte,
N'enferme qu'une créature
Dans sa cellule calfeutrée,
N'affranchit que son captif
De sa geôle de verre,
Ne cache aux regards
Que leurs propres désirs
Ne désire nulle autre chose
Que susciter quelque énigme
A verrous...

Ma clef-fée veille à ma paisibilité
Elle métamorphose son crochet-clef
A chaque cycle lunaire entamé,
Il n'existe pas un passepartout
Qui puisse avoir raison de
Ma Boîte-de-Pandore...

Ainsi la clef de voûte

"célestement"
Mienne
Claquemure
En insondables
Desseins de serrures
Et autres armures
Le miroir sans tain
De mon âme
Errant cireuse
Dans sa
Pupille d'or
D'ores et déjà
Vitreuse...

LE PLONGEOIR

C'est un endroit très étroit
Où l'on se pose
Les vraies questions
Face-à-face avec ses doutes

Quant aux effrois...
Délation, abnégation,
Corruption...

J'oscille, je vacille
Je cille, j'hésite
La tentation d'arrêter
Ce frisson de vertige
Me fige...

Mon corps a un peu froid
Et chaud, bouillonne
Se cabre, s'élance
Sans bouger d'un pouce
Sans rescousse…

Je sens un semblable
Dans mon dos s’agiter…
Foule, il y a une foule
Derrière moi qui fulmine
Houle d’exaspérés
Qui me mine…

Alors j’avance
Petit pas par petit pas
Et je sens alors tout mon cœur
Se soulever de terreur
Quand ce vide inapprivoisé
Une supplique jusque lors
Se tord et vocifère
En une immense déferlante
M’aspirant par méprise
Victime indigente
D'une extravagante
Baïne
A la fringale opaque
Qui claque dans sa frappe
Emporte...
Moi !

Et tous les argonautes
Sur un radeau d'hommes
Chavirés en mer...

Mer
Gargantuesque
Vagues-cimeterres
Cimetière
Gigantesque
En mal de marée
D'humains
Vaincus.
En vain...?
En Fin...

CE TEMPS...

Ce temps qui passe
En heures lasses
Une pince de bois
Cramponne crânement
L’étendoir indolent
Des peaux ridées…

Os longs et
Bas usés, jambes lasses
Divagations hermé(neu)tiques

Interprétées par…

Moi !
Toujours la même...
Demain : trente ans
Et toujours les mêmes
Anathèmes
Érythèmes
Où le bât blesse…

Ma vie est en point de suspension
Je nais, je meurs…
Renais encore et puis re-meurs
Mais finis toujours par renaître…

Je voudrais être
En point d’orgue…
Une vie en
Sucre d’orge
Qui
Finirait par
Fondre dissoluble par
Mon désir
Lors de
Mon
Dernier et lucide
Claquement
De langue

Vermeille…

dimanche 5 avril 2009

LA FUNAMBULE...




Acrylique sur toile
46 x 38 cm

Châssis ovale
20 x 30 cm
Collection PeinLiMusic
MMIX

C'est une histoire sans début et sans fin...
La vie d'une femme-phasme aux ailes atrophiées...
Une somnambule funambulesque qui se cogne
Et déambule tant bien que mal
Dans un corridor aux parois de velours râpé rouge...
En fait c'est un profond placard où elle est recluse...
Depuis combien de temps ?
Je ne saurais le dire...
Oui, l'insecte hagard prisonnier de cette fiole de vide creux, c'est moi...
Et ma vie "dorée" de captive donnerait un goût d'amertume
A tous les témoins invisibles qui m’accompagneraient durant ma détention arbitraire…
Opiniâtre je le suis, parce que je n'ai de cesse
De tambouriner les murs de cette cellule opaque.
Pour respirer un peu je m'imagine
Combien il doit être doux de s'évader
De ma geôle de feutre.
Une passe-muraille fantomatique
Qui fendrait comme une lame
Ces murs de cotons diablement épais
Que j’exècre aujourd’hui…
C’était un cocon,
Mais plus je grandis et développe mon corps-chrysalide,
Plus j’étouffe dans ce scaphandre atone.
Mes perceptions s’accroissent tandis que psychiquement je régresse de ma non-évolution spirituelle…
Je veux une voûte céleste de culture,
Un chant que je hurlerais de mes pleins poumons de sauterelle-bègue,
Des échos,
Des semblables dissemblables,
Je ne veux plus de ma solitude, je veux vivre … !
Cette nuit c’est sûr je m’endormirai
Et lors de ma déambulation nocturne
Je m’enfuirai pour toujours de cette boîte de Pandore,
Je suis l’espoir ! Ou du moins, j’ai espoir… !

LA SOMNAMBULE QUI DEAMBULE...

C'est une histoire sans début et sans fin...
La vie d'une femme-phasme aux ailes atrophiées...
Une somnambule funambulesque qui se cogne
Et déambule tant bien que mal
Dans un corridor aux parois de velours râpé rouge...
En fait c'est un profond placard où elle est recluse...
Depuis combien de temps ?
Je ne saurais le dire...
Oui, l'insecte hagard prisonnier de cette fiole de vide creux, c'est moi...
Et ma vie "dorée" de captive donnerait un goût d'amertume
A tous les témoins invisibles qui m’accompagneraient durant ma détention arbitraire…
Opiniâtre je le suis, parce que je n'ai de cesse
De tambouriner les murs de cette cellule opaque.
Pour respirer un peu je m'imagine
Combien il doit être doux de s'évader
De ma geôle de feutre.
Une passe-muraille fantomatique
Qui fendrait comme une lame
Ces murs de cotons diablement épais
Que j’exècre aujourd’hui…
C’était un cocon,
Mais plus je grandis et développe mon corps-chrysalide,
Plus j’étouffe dans ce scaphandre atone.
Mes perceptions s’accroissent tandis que psychiquement je régresse de ma non-évolution spirituelle…
Je veux une voûte céleste de culture,
Un chant que je hurlerais de mes pleins poumons de sauterelle-bègue,
Des échos,
Des semblables dissemblables,
Je ne veux plus de ma solitude, je veux vivre … !
Cette nuit c’est sûr je m’endormirai
Et lors de ma déambulation nocturne
Je m’enfuirai pour toujours de cette boîte de Pandore,
Je suis l’espoir ! Ou du moins, j’ai espoir… !

vendredi 3 avril 2009

PREMIER JOUR...

"C’est un lieu bien étrange…
J’y reviens toutes les nuits.
Je visite la maison pièce après pièce,
Nuit de songe après nuit de songe…"

Aujourd’hui c’est mon premier jour ici.
Je viens d’arriver, je suis un peu perdue…
Je ne me rends pas bien compte.
Je sais juste que
Je suis assise sur mon lit,
Que les volets sont fermés
Et la chambre sombre.
J’ai une petite lampe de chevet
Et un livre sur la table de nuit.
Il doit être tard.
Le silence est opaque comme
Celui de la nuit profonde et bien entamée…
Pourquoi suis-je ici ?
Je me souviens juste
Que de me souvenir est vain…
Je me sens vide…
Et un peu oppressée avec ces volets clos...
Je vais les entrouvrir au moins un peu.
Je fais tourner le crochet qui grince
Tout doucement et sans trop de bruit…
Et pousse lentement les volets
Pour faire rentrer un filet d’air
Dans cette petite pièce calfeutrée…
La nuit est tiède
La lune brille en croissant
Au-devant de moi….
Enhardie par l’air obscur et doux
J’enfourche le petit rebord.
Je suis maintenant assise,
Les pieds flottant dans le vide…
Je ne me souviens pas
Si je suis à l’étage,
Ni même à quel étage.
J’ai l’esprit bien embrumé
Pour me souvenir de ces détails
Mais bien enclin à sentir
La douce brise sur mon front.
Je ne veux plus rester dans cette chambre,
Je vais faire juste un petit saut en avant
Et communier entièrement avec l’atmosphère
De quiétude ici en dehors…

J’ai du perdre connaissance.
De l’herbe mouillée
Me chatouille le nez
Et puis j’ai froid soudain.
Depuis combien de temps suis-je ici ?
Sans avoir la réponse, je me relève
Mais ma chemise de nuit
Est trempée et glacée.
Je lève les yeux
Je remarque de la lumière
Qui sourd de la fenêtre là-haut…
Il me faut rentrer,
On doit se demander
Pourquoi est-elle partie…?
-Pas vraiment partie!...
Juste prendre un peu d’air...
Je m’approche à tâtons de la porte que
Je sais être celle de l’entrée…
Vite je remonte il fait si froid….

"Je suis alors témoin d’une bien étrange scène.
Même dans l’absurdité de mon rêve
elle me semble fort singulière...
Quelle scène curieuse... parce que,
savez-vous cette petite ombre
glisse toutes les nuits dans le jardin
sur le tapis de rosée…
Elle se laisse choir comme une plume…
De son troisième étage...
Et quelques instants plus tard,
elle se relève, rentre par l’entrée...
Puis au bout d'environ dix minutes,
elle réapparaît à sa fenêtre et
Tombe à nouveau légèrement de là-haut…
Comme un ange sans ailes...
Elle remonte, s'envole, retombe...
Sans réaliser sa pesanteur,
Remonte, s'envole, retombe...
Sans réaliser le sens de sa chute,
Ni cette réalité dépourvue de fin...
Et ainsi durant toute la nuit
Et ainsi toutes les nuits…"

C'est ainsi dans la Maison des Ancolies...
C'est ainsi pour mon rêve de cette nuit...

jeudi 2 avril 2009

IN UTERO




Pour Pauline...
Miren LAXAGUE et Pauline REY-FLAUD
Installation-Pièce
Performance réalisée à l'ERBAN (Ecole Régionale des Beaux-Arts de Nantes)
MMI
Murs recouverts de feutre rouge.
Lumière rouge au plafond.
Sol recouvert de pigment blanc.

samedi 21 mars 2009

EN POINT D'ORGUE...




Miren Laxague
Aquarelle sur papier à grain
MMIX

LA DESCENTE DE L'HORLOGE

"Je voudrais être
En point d’orgue…
Une vie en
Sucre d’orge
Qui
Finirait par
Fondre dissoluble par
Mon désir
Lors de
Mon
Dernier et lucide
Claquement
De langue
Vermeille…"

dimanche 15 mars 2009

L'ECHIQUIER DES MOTS...




Tel un lit de visages sur l'échiquier des mots...

LIVRE EN PAGES-TOILES
46 x 38 cm
Acrylique sur toile

Viendront l'un après l'autre,
Dix portraits de Femmes et d'Hommes de Lettres.

Lou ANDREAS-SALOME (1861-1937)
Victor HUGO (1802-1885)
Anaïs NIN (1903-1977)
Antonin ARTAUD (1896-1948)
Anne FRANCK (1929-1945)
Marcel PROUST (1872-1922)
Aimé CESAIRE (1913-2008)
Virginia WOOLF (1882-1941)

A suivre...

AQUARELLES




Miren Laxague
Dix aquarelles sur papier
MMIX

dimanche 1 mars 2009

MAISON-ANCOLIA




Miren LAXAGUE
Photographies, Collages, Technique mixte sur toile
Châssis ovales
20 x 30 cm
Collection NOITARUGIF
MMIX

MAISON-ANCOLIA

"C’est un lieu bien étrange…
J’y reviens toutes les nuits.
Je visite la maison pièce après pièce,
Nuit de songe après nuit de songe…"

jeudi 12 février 2009

FEU LE PETIT BOIS...


Photographie
30 x 40 cm

Par Miren Laxague.
Photographies d'une performance réalisée dans une petite forêt qui se trouvait dans la commune d'Aïcirits, dans le Pays-basque intérieur.
1er semestre 1999
Les arbres ont résisté à la tempête qui se produisit quelques mois plus tard mais malheureusement pas à la main des hommes...

Les arbres sont nos mémoires...

lundi 2 février 2009

LES LOGES DE MON CERVEAU...




Etude de phrénologie "Art-sans-hasard" appliquée

Aquarelle sur papier 300g
Collection NOITARUGIF
MMIX


1. Vestibule d’entrée à Utopia…
2. Grand-salon pour reposer les questions sans réponses…
3. Salle-à-dévorer des repas gargantuesques…
4. Salle de billard pour des duels manichéens…
5. Fumoir-cellule pour les persistants…
6. Salon des Dames pour conversations privées…
7. Petit vestibule sas de décompression…
8. Bibliothèque de rencontres avec de grands maîtres…
9. Petit salon (ancienne chapelle de cultes incroyables)…
10. Bureau pour rédiger toutes les correspondances sans correspondant …
11. Cuisine très équipée sans aucun marmiton
12. Cellier ou salle des épices des mille-et-un coins du monde…
13. Arrière-cuisine dans laquelle on ne se prive de goûter tous les mets en avant-première…
14. Chambre jaune pour les audacieux…
15. Chambre bleue pour les mélancoliques…
16. Chambre verte pour les fous…
17. Chambre face-lune pour les rêveurs…
18 et 19. Chambre-suite… à suivre…
20. Petit escalier des pas feutrés…
21. Petite terrasse donnant sur l’allée de rhododendrons…
22. Cave composée exclusivement de vins nobles papaux…
23. Grand escalier descendu nu c’est selon dada …
24. Salle-de-bain mauve …
25. Le bain-maure ou hammam…
Et pour finir,…
26. Placard noir où l’on enferme-à-double-tours tout ce qui importune… !!! (ML)

jeudi 15 janvier 2009

VOYAGE DANS LE TEMPS...!


Photographie d'Ethel Muniz

Photographies de Miren Laxague
Plateau :
Hôtel Lacoste (XVème siècle)
Pézenas (Hérault) - France
Participation spéciale de l'artiste Ethel Muniz
Collection NOITARUGIF
MMIX


"Le temps chuchote des mots au coin des murs

Les pièces nues susurrent leurs quatre volontés

La lumière darde son âme en ce cachot invisible

Le clair-obscur révèle les beautés non pressenties..." (ML)

vendredi 9 janvier 2009

LE PRODIGE




Miren Laxague
Acrylique sur toile
114 x 146 cm
Collection NOITARUGIF
MMIX

dimanche 4 janvier 2009

...RIORIM en MIROIR...


74 x 81 cm
Acrylique sur toile
MMIX

Quelle étrangeté que ce reflet fugace,
Artifice en paillettes mordorées
Ou abîme des masques de cire...?
Riorim ou Miroir?
? ? ? ? ? ?