dimanche 5 avril 2009

LA FUNAMBULE...




Acrylique sur toile
46 x 38 cm

Châssis ovale
20 x 30 cm
Collection PeinLiMusic
MMIX

C'est une histoire sans début et sans fin...
La vie d'une femme-phasme aux ailes atrophiées...
Une somnambule funambulesque qui se cogne
Et déambule tant bien que mal
Dans un corridor aux parois de velours râpé rouge...
En fait c'est un profond placard où elle est recluse...
Depuis combien de temps ?
Je ne saurais le dire...
Oui, l'insecte hagard prisonnier de cette fiole de vide creux, c'est moi...
Et ma vie "dorée" de captive donnerait un goût d'amertume
A tous les témoins invisibles qui m’accompagneraient durant ma détention arbitraire…
Opiniâtre je le suis, parce que je n'ai de cesse
De tambouriner les murs de cette cellule opaque.
Pour respirer un peu je m'imagine
Combien il doit être doux de s'évader
De ma geôle de feutre.
Une passe-muraille fantomatique
Qui fendrait comme une lame
Ces murs de cotons diablement épais
Que j’exècre aujourd’hui…
C’était un cocon,
Mais plus je grandis et développe mon corps-chrysalide,
Plus j’étouffe dans ce scaphandre atone.
Mes perceptions s’accroissent tandis que psychiquement je régresse de ma non-évolution spirituelle…
Je veux une voûte céleste de culture,
Un chant que je hurlerais de mes pleins poumons de sauterelle-bègue,
Des échos,
Des semblables dissemblables,
Je ne veux plus de ma solitude, je veux vivre … !
Cette nuit c’est sûr je m’endormirai
Et lors de ma déambulation nocturne
Je m’enfuirai pour toujours de cette boîte de Pandore,
Je suis l’espoir ! Ou du moins, j’ai espoir… !

LA SOMNAMBULE QUI DEAMBULE...

C'est une histoire sans début et sans fin...
La vie d'une femme-phasme aux ailes atrophiées...
Une somnambule funambulesque qui se cogne
Et déambule tant bien que mal
Dans un corridor aux parois de velours râpé rouge...
En fait c'est un profond placard où elle est recluse...
Depuis combien de temps ?
Je ne saurais le dire...
Oui, l'insecte hagard prisonnier de cette fiole de vide creux, c'est moi...
Et ma vie "dorée" de captive donnerait un goût d'amertume
A tous les témoins invisibles qui m’accompagneraient durant ma détention arbitraire…
Opiniâtre je le suis, parce que je n'ai de cesse
De tambouriner les murs de cette cellule opaque.
Pour respirer un peu je m'imagine
Combien il doit être doux de s'évader
De ma geôle de feutre.
Une passe-muraille fantomatique
Qui fendrait comme une lame
Ces murs de cotons diablement épais
Que j’exècre aujourd’hui…
C’était un cocon,
Mais plus je grandis et développe mon corps-chrysalide,
Plus j’étouffe dans ce scaphandre atone.
Mes perceptions s’accroissent tandis que psychiquement je régresse de ma non-évolution spirituelle…
Je veux une voûte céleste de culture,
Un chant que je hurlerais de mes pleins poumons de sauterelle-bègue,
Des échos,
Des semblables dissemblables,
Je ne veux plus de ma solitude, je veux vivre … !
Cette nuit c’est sûr je m’endormirai
Et lors de ma déambulation nocturne
Je m’enfuirai pour toujours de cette boîte de Pandore,
Je suis l’espoir ! Ou du moins, j’ai espoir… !

vendredi 3 avril 2009

PREMIER JOUR...

"C’est un lieu bien étrange…
J’y reviens toutes les nuits.
Je visite la maison pièce après pièce,
Nuit de songe après nuit de songe…"

Aujourd’hui c’est mon premier jour ici.
Je viens d’arriver, je suis un peu perdue…
Je ne me rends pas bien compte.
Je sais juste que
Je suis assise sur mon lit,
Que les volets sont fermés
Et la chambre sombre.
J’ai une petite lampe de chevet
Et un livre sur la table de nuit.
Il doit être tard.
Le silence est opaque comme
Celui de la nuit profonde et bien entamée…
Pourquoi suis-je ici ?
Je me souviens juste
Que de me souvenir est vain…
Je me sens vide…
Et un peu oppressée avec ces volets clos...
Je vais les entrouvrir au moins un peu.
Je fais tourner le crochet qui grince
Tout doucement et sans trop de bruit…
Et pousse lentement les volets
Pour faire rentrer un filet d’air
Dans cette petite pièce calfeutrée…
La nuit est tiède
La lune brille en croissant
Au-devant de moi….
Enhardie par l’air obscur et doux
J’enfourche le petit rebord.
Je suis maintenant assise,
Les pieds flottant dans le vide…
Je ne me souviens pas
Si je suis à l’étage,
Ni même à quel étage.
J’ai l’esprit bien embrumé
Pour me souvenir de ces détails
Mais bien enclin à sentir
La douce brise sur mon front.
Je ne veux plus rester dans cette chambre,
Je vais faire juste un petit saut en avant
Et communier entièrement avec l’atmosphère
De quiétude ici en dehors…

J’ai du perdre connaissance.
De l’herbe mouillée
Me chatouille le nez
Et puis j’ai froid soudain.
Depuis combien de temps suis-je ici ?
Sans avoir la réponse, je me relève
Mais ma chemise de nuit
Est trempée et glacée.
Je lève les yeux
Je remarque de la lumière
Qui sourd de la fenêtre là-haut…
Il me faut rentrer,
On doit se demander
Pourquoi est-elle partie…?
-Pas vraiment partie!...
Juste prendre un peu d’air...
Je m’approche à tâtons de la porte que
Je sais être celle de l’entrée…
Vite je remonte il fait si froid….

"Je suis alors témoin d’une bien étrange scène.
Même dans l’absurdité de mon rêve
elle me semble fort singulière...
Quelle scène curieuse... parce que,
savez-vous cette petite ombre
glisse toutes les nuits dans le jardin
sur le tapis de rosée…
Elle se laisse choir comme une plume…
De son troisième étage...
Et quelques instants plus tard,
elle se relève, rentre par l’entrée...
Puis au bout d'environ dix minutes,
elle réapparaît à sa fenêtre et
Tombe à nouveau légèrement de là-haut…
Comme un ange sans ailes...
Elle remonte, s'envole, retombe...
Sans réaliser sa pesanteur,
Remonte, s'envole, retombe...
Sans réaliser le sens de sa chute,
Ni cette réalité dépourvue de fin...
Et ainsi durant toute la nuit
Et ainsi toutes les nuits…"

C'est ainsi dans la Maison des Ancolies...
C'est ainsi pour mon rêve de cette nuit...

jeudi 2 avril 2009

IN UTERO




Pour Pauline...
Miren LAXAGUE et Pauline REY-FLAUD
Installation-Pièce
Performance réalisée à l'ERBAN (Ecole Régionale des Beaux-Arts de Nantes)
MMI
Murs recouverts de feutre rouge.
Lumière rouge au plafond.
Sol recouvert de pigment blanc.